Octobre à Vayrac "De la truelle... à la palette" suite
Voilà. C'est fini! Ces quatre bébés vont vivre leur vie de Vayracois. Et moi, je me remets à la sculpture.
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Voilà. C'est fini! Ces quatre bébés vont vivre leur vie de Vayracois. Et moi, je me remets à la sculpture.
Au détour d'un chemin, j'écoutais.
Au plus profond du silence,
je cherchais le son de leurs petites ailes bruissantes,
le rire à peine perceptible dans le frôlement des feuilles.
Petites fées des bois, où êtes-vous?
Laissez-moi entrer dans l'épaisseur du rêve.
Je devine les paradis perdus,
je me délecte de l'odeur de la nuit.
assemblage ht 66cm/ larg 72cm/ ép 12cm
Henri continuera sa fresque à mes côtés samedi prochain, ce qui me fait très plaisir. Pour plus d'infos, visitez le remarquable blog de Marie Bazin qui en parle très bien:
Par l'effet mécanique d'une antique chignole, le derviche
tourne sur lui-même pour atteindre la transe. Tel
l'hélicoptère mystique, il tournoie au-dessus des étoiles.
Tout près de lui, il y a un oiseau qui veille à lui picoter les
pieds afin de le maintenir au bord du vertige. Le divin se fait
centrifuge et, à l'image de Marilyn, la robe se soulève.
Je vous invite à regarder la vidéo:
On peut reconnaître l'oiseau plumier
aux quelques plumes saillantes qu'il porte sur la tête.
Elles ressemblent de façon troublante
aux plumes Sergent Major
avec lesquelles nos anciens écrivaient.
Un fil de fer-manivelle en cercle
qui soulève une cuillère,
qui fait monter la baleine-abeille
et pencher la mer.
Caché dans le ventre de la baleine-abeille,
il y a un petit poisson.
Regardez ci-dessous la vidéo:
ht 36cm/ larg 61cm/ ép 19cm
Assemblé sur un vieux patin à roulettes, ce rhinocéros-machine
fabrique des nuages élaborés.
Sortes de mirages qui effraient l'ennemi et le jettent dans une confusion propice à la défaite.
(Ce texte possède une suite que je placerai au-dessous sur une plaque aimantée.
Je le publierai très prochainement sur ce blog).
L'enfant, bientôt roi, avait imaginé, pour épater sa princesse, une machine à fabriquer des nuages en forme de rêves. Des mirages stupéfiants sortaient de sa grosse cheminée et remplissaient le ciel de créatures fantastiques et d'animaux fabuleux.
De l'autre côté des montagnes, les barbares se préparaient au carnage. Le front haineux et la bouche écarlate, ils avançaient sans entrave vers le royaume tranquille.
Pendant ce temps-là, à l'abri du château, la princesse riait et c'était comme une pluie de tendresse qui s'éparpillait dans le coeur de notre prince.
C'est alors que la grosse machine se mit à tournicoter de la turbine et, après quelques hoquets, nous pondit un géant rigolard si vaste qu'il semblait caresser les étoiles. Les barbares, soudain figés par cette prodigieuse menace, firent volte-face, et se perdirent dans les brumes.
La princesse riait toujours et c'était, pour notre petit prince, comme un grand soleil sur l'herbe qui tremble.
Assemblage de 46cm, avec un petit poème
écrit sur un mètre ruban et qui se déroule
à l'aide de petites manivelles.
Je suis le guerrier nu
qui marche face au vent.
J'ai traversé avec fureur
le grand carnage halluciné
et je vais désormais nu,
fragile parmi l'écume sacrifiée.
Je caresse du regard
la paix des oiseaux.
L'obscurité mélancolique
recouvre peu à peu mes sacrifices intérieurs.
Ta peau seule me reste
et son odeur d'herbe fraîche.
42 cm